
La Préf. de police de Paris a exigé de plusieurs journalistes ayant filmé les affrontements du 28 novembre à la Bastille, et notamment les violences subies par la police, de leur remettre l'intégralité de leurs rushes. Enquête.https://t.co/CpQrwk7aio
— Arrêt sur Images (@arretsurimages) December 3, 2020
Les journalistes contactés peuvent et devraient refuser la réquisition de la sureté territoriale. Les entreprises de presse n'encourent pas d'amende en cas de refus sur le fondement de l'article 60-1 du Code de Procédure Penale #StopLoiSecuriteGlobale https://t.co/qVx4449b9o
— Arié Alimi (@AA_Avocats) December 3, 2020
Lorsqu’on est étudiant en journalisme, recevoir un e-mail de la Sécurité territoriale marqué "URGENT", accompagné d’une requête demandant "l’intégralité des séquences" tournées lors d’une manifestation peut donner des frissons. Surtout si la Sécurité territoriale a d’abord appelé votre père pour lui demander, avec insistance, votre numéro de téléphone. C’est ce qui vient d’arriver à Yazid Bouziar, étudiant à l’Institut européen de journalisme et habitué des manifestations, lorsqu’il a ouvert sa boîte de réception ce lundi.
Deux jours avant, samedi 28 novembre, Yazid a filmé avec son téléphone les affrontements entre police et manifestants pendant la "Marche des Libertés" contre l’article 24 de la Loi sécurité globale (...)