
Depuis le début de l’année, le nombre de travailleurs étrangers partis de Russie dépasse celui des nouveaux arrivés. La guerre en Ukraine et la situation économique de plus en plus précaire dans le pays expliquent ce reflux qualifié de “sans précédent”.
Depuis la fin de l’URSS, la Russie attire traditionnellement de la main-d’œuvre étrangère issue des ex-républiques soviétiques d’Asie centrale (Tadjikistan, Kirghizistan, Ouzbékistan), mais aussi d’Arménie et d’Ukraine. Pendant la même période de l’année 2021, par exemple, les Ukrainiens, avec 34 600 personnes, arrivaient en deuxième position, après le Tadjikistan (qui fournit la plus grosse part de la main-d’œuvre étrangère en Russie) et ses 49 200 personnes.
En 2022, les Ukrainiens venus travailler en Russie ne sont plus que 26 000, alors que le nombre de Tadjiks a chuté à 41 700 personnes. “Le reflux le plus significatif concerne l’Arménie (− 15 700), le Kirghizistan (− 14 000) et l’Ouzbékistan (− 13 500)”, poursuit Current Time (...)