Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
conscience citoyenne responsable
La disparition des abeilles sonnera le glas de l’humanité
Article mis en ligne le 29 août 2014
dernière modification le 23 août 2014

Les maladies des abeilles domestiques sont contagieuses pour les bourdons et les autres pollinisateurs sauvages des plantes, constatent les scientifiques britanniques.

Depuis les dix dernières années, 90% des colonies sauvages et domestiques sont morts aux Etats-Unis et plus de 50% en Grande Bretagne. On observe une disparition massive d’abeilles en Suède, en Allemagne, en Autriche, en Italie, en Israël et dans d’autres pays du monde. Ce phénomène présente une menace sérieuse pour le fonctionnement normal de l’écosystème de la planète et peut aggraver la crise alimentaire, préviennent les spécialistes.

Les abeilles risquent de se trouver en voie de disparition. Des milliards d’insectes mellifères meurent à travers le monde entier en laissant à l’homme des plantes non pollinisées. Selon les dernières données, suite à la disparition des abeilles, les récoltes des cultures fruitières surtout des pommiers et des amandiers ont dégringolé aux Etats-Unis. Chaque printemps, on transporte dans les zones les plus touchées des ruches achetées à l’étranger ou on les déplace d’autres régions du pays. Cette mesure n’aide pas beaucoup : la plupart des abeilles fraîchement réinstallées meurent à la saison suivante. De plus, ce déplacement augmente les risques d’épidémies.

Quant aux abeilles, elles sont incapables de résister aux parasites et aux virus. Le voisinage de l’homme a eu un impact fatal sur leur capacité de survie, souligne l’apiculteur russe Anatoli Kotchetov. (...)

80 % des plantes à fleur sont pollinisés par les insectes. Aujourd’hui, dans les différents pays il existe des fermes où l’homme, le pinceau à la main, doit assumer le rôle de pollinisateur. Mais il est impossible de polliniser toutes les fleurs. A l’époque, Albert Einstein avait prédit que « si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre ». Il reste déjà peu d’abeilles…