
(...) rien de concret n’est sorti dans ces 15 années, pas une seule action n’a jamais émergé de ces réunions multipartites alors que dans le même temps la technologie a dans son ensemble été retournée contre ses utilisateurs, transformée en un outil de surveillance, de contrôle et d’oppression.
Les citoyens du monde doivent penser aux défis importants à venir : fin de la surveillance de masse, protection des libertés numériques sans compromis, garantie de neutralité du Net, rendre universel l’accès à un internet libre etc. Aucun de ces sujets ne peut être réglé dans ces discussions multipartites stériles, avec des listes truquées de participants2, mais seulement dans un contexte politique adéquat, formé par des réseaux décentralisés de citoyens, organisés grâce à un internet libre.
À travers le site alternatif https://netmundial.net/ et une quantité d’autres modes d’organisation décentralisée, les citoyens du monde demandent à leurs gouvernements autre chose que cette farce de la gouvernance de l’internet. (...)
Il y existe déja une structure pour la gestion collective de l’internet : nous, citoyens, sommes tous co-propriétaires de l’Internet, si nous l’envisageons comme la somme de ses infrastructures, de ses technologies, et plus important encore, la somme des activités, données et contenus que nous, nous tous, contribuons à créer. Dans ce sens-là, Internet peut et doit être considéré comme un bien commun. (...)
Les gouvernements doivent considérer l’Internet comme notre bien commun, et le protéger comme tel, sans compromis. Comme la plus précieuse des réserves naturelles, ou une nappe d’eau potable. (...)