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La reine Christine Ockrent et le journalisme de haute fréquentation
Article mis en ligne le 15 février 2013
dernière modification le 12 février 2013

Les films Fin de concession de Pierre Carles et Les Nouveaux Chiens de garde de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat ont familiarisé les spectateurs qui les ont vus avec l’un des cercles d’entente et de connivence qui, en France, réunit journalistes et gens de pouvoir : « Le Siècle ».

Un autre de ces cénacles, international et beaucoup plus important celui-là, mérite attention : le Groupe Bilderberg (dont on peut consulter le site officiel et lire une présentation synthétique sur Wikipedia) qui a vu la participation de quelques éminences médiatiques, parmi lesquelles Christine Ockrent, délicatement surnommée la reine Christine. Comment justifier cette (haute) fréquentation ? Telle est la question que Natacha Polony a tenté de poser à Christine Ockrent sur le plateau d’« On n’est pas couché » (France 2) le 2 février 2013. (...)

Le groupe Bilderberg réunit annuellement et dans le plus grand secret, pour des conférences et des débats, 130 participants environ de l’élite économique, politique et … médiatique internationale, cooptés par un Comité directeur. Le secret absolu qui entoure ces rencontres peut nourrir toutes sortes de spéculations. Si rien ne permet d’établir que des décisions stratégiques concertées soient prises à l’occasion de ces rencontres, leur existence même matérialise celle d’un réseau et d’un pouvoir d’influence en marge des institutions dominantes et à leur service. Qu’est-ce que des journalistes, tenus au secret, peuvent bien aller faire, non dans cette galère mais dans cette sauterie de grande classe ? (...)