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les eaux glacées du calcul égoïste
La vie foisonnante des caniveaux parisiens… et la « résilience »
Article mis en ligne le 18 octobre 2017
dernière modification le 17 octobre 2017

Selon d’éminents chercheurs du CNRS, des milliers de minuscules microorganismes présents dans les caniveaux de la Ville lumière pourraient aider au traitement des eaux de pluie et des détritus urbains en contribuant à la décomposition des déchets solides et d’autres types de polluants (gaz d’échappement, huile moteur, etc.).

On nous cache tout ! Les caniveaux sauvant les « baignades en Seine », et ça ne figure même pas dans le « plan de résilience urbaine » dévoilé en même temps ! C’est un scandale !

La collision temporelle des deux annonces éclaire les vrais enjeux de l’époque. Ce ne sont pas les « fake news » qui nous menacent le plus, les vraies suffisent déjà amplement à notre bonheur…

Tout est parti d’un constat visuel. C’est en regardant de plus près dans les caniveaux que les chercheurs du CNRS se sont rendu compte qu’une vie s’y était développée. En scrutant la couleur caractéristique de l’eau (marron ou verte), ils ont découvert l’apparition de bulles, lesquelles témoignent d’une activité photosynthétique.

Les chercheurs du laboratoire de biologie des organismes et des écosystèmes aquatiques ont dès lors soupçonné la présence de micro-algues dans les rues parisiennes.

Ils ont donc analysé divers échantillons d’eau dans tous les arrondissements de Paris. Et au terme de leur étude, les chercheurs ont identifié 6900 espèces potentielles d’eucaryotes - des organismes unicellulaires ou pluricellulaires, possédant un noyau et des organites, contrairement aux bactéries.

Une grande partie de cette biodiversité correspond à des micro-algues. Des champignons, des éponges et des mollusques ont aussi été identifiés. "Plus étonnant, écrit le CNRS, les types de communautés changent énormément d’un site de prélèvement à l’autre, ce qui suggère une origine probablement liée aux activités humaines et/ou une adaptation urbaine de ces micro-organismes". (...)

Pour le CNRS, les caniveaux des rues apparaissent donc désormais comme un nouveau compartiment biologique aux rôles écologiques à explorer. (...)