
17 mars 1978, le pétrolier Amoco Cadiz (234 000 tonnes de pétrole) brisé devant Portsall (photo Gilles Klein/Sipa Press prise depuis un hélicoptère Super Frelon).
Catastrophique, anxiogène, le Web 2.0 et la marée noire, même combat ? Je souris de voir, en 2010, des observateurs nous expliquer avec une sémantique, quelque peu alourdie d’un vocabulaire fleuri, que le Web 2.0 est énervé, dans un tourbillon frénétique de buzz aussi urgents que peu intéressants qui retombent aussi vite qu’un soufflé au fromage se dégonfle pour être remplacés par d’autres, dans la seconde d’après. Bref, le Web 2.0 générerait la crise, l’angoisse, la panique, le vide du buzz bulle de savon, l’une chassant l’autre, l’autopromo de l’égo de chacun au sein de micro communautés d’influence, dont chacun se veut le nouveau gourou (détrônée une minute plus tard) en répercutant le premier, l’annonce du tremblement de terre d’Haïti, ou de la date de sortie de l’iPad, ou celle de Windows 8...