
Les organisateurs de ce referendum non officiel invitaient les électeurs grecs, qui votent aujourd’hui pour les municipales, à déposer des bulletins anti-privatisation de l’eau devant les bureaux de vote. Le ministre de l’intérieur grec a donné des instructions aux fins de faire arrêter les militants qui utiliseraient les registres officiels pour le referendum.
toutes les municipalités qui composent la région de la deuxième ville du pays. Mais le gouvernement en a décidé autrement : dans une circulaire adressée au procureur de Salonique, le ministre de l’intérieur demande au procureur de faire arrêter quiconque utilisera les registres officiels pour le référendum concernant la privation. (...)
"La tentative du gouvernement de contrecarrer le référendum contre la privatisation de l’eau, en le qualifiant d’illégal, est un défi et montre le profond mépris du gouvernement pour les institutions démocratiques" Les organisateurs de ce référendum qui avait été annoncé lors d’une réunion publique du mouvement « SOS eau », alors même que se déroulait l’audition pour l’initiative citoyenne européenne « right2water » le 17 février 2014, ont fait savoir qu’ils continueraient, même s’ils devaient courir le risque d’être arrêtés par la police.
Les 11 maires de la région métropolitaine soutiennent le référendum et ont dénoncé dans des termes forts l’attitude du gouvernement. Cette attitude est indigne de la part de la Présidence de l’Union européenne, qui s’enorgueillit d’être le berceau de la démocratie. (...)