
35 kilomètres de goudron et de béton. Des voies à n’en plus finir. Des centaines de milliers de véhicules qui l’empruntent chaque jour. Du bruit, beaucoup de bruit. Et de la pollution, beaucoup aussi.
Cette horreur architecturale, c’est le boulevard périphérique parisien, dont la construction remonte aux années 60-70. Depuis, les pouvoirs publics n’ont cessé d’essayer d’en réduire les nuisances : installation de murs anti-bruit, couverture de certains tronçons… Mais au final, le boulevard périphérique gâche toujours la vie de quelques 100 000 riverains de Paris et des communes limitrophes.
Les élus Verts de la capitale ont alors émis une proposition : et si les énergies renouvelables permettaient de réduire considérablement les nuisances de cette infrastructure ? Pour cela, ils ont imaginé une ’canopée solaire’. Ou plus simplement un toit solaire, le terme ’canopée’ désignant l’étage supérieur de la forêt. Il s’agirait alors d’un toit non fermé, puisque ce genre d’aménagements, s’il réduit les bruits du périph’, entraîne des concentrations de pollution atmosphérique aux entrées et sorties des tunnels. Une structure légère serait fixée sur le boulevard, et des panneaux solaires viendraient la recouvrir. (...)