
J’en ai marre mais marre. J’éteins la radio. Au pire, je vais mettre Nostalgie™ et écouter Rika Zaraï pour me persuader qu’aujourd’hui n’est pas si pire qu’hier. Oui, je cause mal le français c’est volontaire. J’irais même jusqu’à faire des fautes d’orthographe. Il pleut dru et froid. Il va falloir attendre six mois pour avoir chaud. A l’intérieur, nous sommes restés Africains. Il doit exister en nous une sorte de thermomètre ADN que les policiers de la police scientifique peuvent identifier.
Voilà où je voulais en venir : j’en ai marre des commentaires à propos du football. J’en ai marre des commentateurs de l’immédiat. Comme si un match de football pouvait remonter le moral à des milliers de types dont on ferme les usines. Sans compter la femme d’un copain qui ne sait pas encore la vérité sur sa future solitude à Noël ou à Pâques. J’évite de prendre parti. No comment. Mais franchement, ce bla-bla sempiternel sur n’importe quoi à condition que ce n’importe quoi possède l’immense et unique qualité d’être immédiat, non, merci.
Le pire, ce sont les commentaires des commentaires. (...)