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Le problème ce n’est pas le manque d’eau, le problème c’est où et quand tombent les pluies...
Ni la France ni la Terre ne manquent d’eau
Article mis en ligne le 16 juin 2020
dernière modification le 15 juin 2020

En dépit des apparences et malgré les récents orages, la France souffre encore de sécheresse chronique et régionale comme de nombreux pays de la planète pourtant ravagés par des tempêtes et des inondations catastrophiques.

Selon les prévisions et les modélisations du GIEC, ce sont les rythmes des pluies, les espaces sur lesquels la pluie tombe et la répartition des petits ou grands événements climatiques qui sont en train de changer. Ce qui chamboule les travaux agricoles, l’état des sols, l’alimentation des nappes phréatiques et l’organisation des villes surpeuplées.

Les épisodes de pluies violentes et prolongées ou géographiquement lentement délocalisées, illustrent simplement le dérèglement climatique qui change les régions sur lesquelles elles tombent. Une réalité qui explique que, paradoxalement, les situations de pluies diluviennes et les périodes de longues sécheresses comme celles qu’a connues et connaîtra encore la France cet été, puissent coexister.

Au pays du Sahel par exemple, il existe aussi des régions de plus en plus vastes où il ne pleut plus depuis des années. Dérèglement ultime qui explique l’avancée des déserts vers le Nord et le Sud (...)

Pour résumer la situation de nombreux pays, les spécialistes expliquent qu’il ne pleut plus ou beaucoup moins dans des régions qui en bénéficiaient régulièrement. Et quand les pluies sont violentes et concentrées, elles ruissellent sur des surfaces desséchées et dures, pénètrent peu ou mal dans les sols. Et les eaux se retrouvent presque intégralement dans les rivières et les fleuves qui se jettent en mer, privant les zones agricoles d’irrigation et les grandes villes d’eau potable (...)

Que cela soit en France ou dans de nombreux pays les variations climatiques n’ont donc pas changé les quantités d’eau disponibles dans l’atmosphère. Seuls ont changé les territoires sur lesquels elles tombent. (...)

La solution est donc claire : lutter contre le réchauffement climatique autrement que par de « beaux » discours.