
(...) Sur la Dordogne, si le plan saumon pédale dans la semoule depuis 30 ans, le silure n’y est pas pour grand-chose. Le problème c’est que plus de 50% (et probablement beaucoup plus) des individus n’arrivent pas à franchir les grands barrages de la basse Dordogne pour aller rejoindre les frayères. Ceci sans parler des éclusées, des problèmes de dévalaison, de qualité des eaux estuariennes...
Le silure est certes un très gros prédateur nouveau dans les rivières du Sud-Ouest. Mais pour EPIDOR, qui travaille depuis quatre ans de manière approfondie sur le sujet, le silure est un bel écran de fumée potentiel, bien pratique pour éviter d’aborder nombre de sujets qui fâchent. D’ailleurs EDF s’y intéresse fortement !
Les débats actuels qui tendent à le décrire comme un redoutable ichtyocide qui détruirait tout sur son passage rappellent d’ailleurs ceux qui avaient lieu dans les années 1980 après l’introduction du sandre. (...)