
En 2017, aucun hectare n’a été semé avec du maïs transgénique en République tchèque. À son apogée, en 2008, ce pays avait cultivé 8 380 hectares. Depuis, la diminution était sensible d’année en année... jusqu’à disparaître totalement cette année.
(...) Les OGM transgéniques restent pourtant présents en République tchèque, et notamment dans les mangeoires des animaux. Ce pays importe en effet, à l’instar des autres pays européens, du soja transgénique d’outre-Atlantique. Et il est aussi fort probable que ce pays cultive ou importe des OGM issus de la mutagenèse, comme du colza, tournesol ou riz génétiquement mutés pour tolérer des herbicides.
Les pays qui cultivent des OGM transgéniques sont de moins en moins nombreux d’année en année. Rappelons que la Roumanie avait quitté le club des transgéniculteurs en 2016, et son gouvernement vient de confirmer l’absence totale de culture GM pour 2017.
Seuls l’Espagne, le Portugal et la Slovaquie ont, semble-t-il, continuer de croire dans cette technologie, mais les données officielles ne sont pas encore publiées.