
Radio France, « société anonyme à capitaux publics dont l’Etat est l’unique actionnaire », a une mission de service public. Une mission dévoyée par l’arbitraire patronal de ses dirigeants (notamment ceux de France Inter). Des dévoiements inscrits dans la structure même d’un secteur soumis à l’autocratie. Qui peut croire que celle-ci soit compatible avec un véritable service public ?...
...Pour ne pas se laisser berner par de simples questions de personne (quoique certaines d’entre elles soient pires que d’autres…), il faut d’abord raisonner en termes de structures, c’est–à-dire s’interroger sur le mode de nomination des dirigeants, le mode de recrutement des collaborateurs, la définition de l’échelle et la grille des rémunérations, les statuts des collaborateurs, l’organisation des activités, les relations avec les autres institutions... Tant que ces structures ne seront pas modifiées, la même pièce continuera à être jouée ...
...Pour éviter que Télérama ne fasse sa « une » du 12 janvier 2015 avec « France Inter en danger ? », il n’est peut-être pas sans intérêt de suggérer une réflexion sur quelques modalités d’appropriation démocratique du secteur public (et singulièrement des radios publiques) sans lesquelles il n’est pas de service public digne de ce nom....