
La pratique associative est fortement liée à la catégorie sociale. 50 % des cadres supérieurs contre 26 % des ouvriers adhèrent au moins à une association en 2010, selon l’Insee. Cet écart se retrouve dans tous les types d’associations qu’elles soient à caractère social, sportif, culturel ou syndical. Les cadres supérieurs et les professions intermédiaires sont les adhérents les plus nombreux dans le secteur sportif (respectivement 20 %) contre 12 % des ouvriers. Il en va de même pour les syndicats et les groupements professionnels : le taux d’adhésion est de 13 % pour les cadres et les professions intermédiaires contre 9 % pour les ouvriers.
Si l’on considère le niveau de vie , en 2008, les 20 % des ménages les plus modestes adhèrent peu aux associations, exception faite des clubs de loisirs de 3e âge (10,4 %). 2,8 % participent à des associations humanitaires contre 7 % des 20 % les plus aisés, ou encore 3,2 % sont dans des syndicats ou groupements professionnels contre près de 11 % des plus riches.
Que ce soit dans les associations sportives, culturelles ou musicales, les syndicats ou groupements professionnels, le taux d’adhésion est plus élevé chez ceux qui disposent d’un niveau supérieur au baccalauréat que chez les non diplômés. Par exemple, 16,9 % des titulaires d’un baccalauréat ou plus participent à des associations sportives contre 4,9 % des non diplômés.
Plus on monte dans la hiérarchie sociale, plus on a d’activités extérieures dans des cadres structurés, dont la vie associative fait partie. (...)