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chroniques du Yeti
Les dessous nauséabonds du match USA-BNP révélés par les-crises.fr
Article mis en ligne le 11 juillet 2014

On se doutait bien, dans cette affaire de sanctions américaines contre la BNP, que tout n’était pas aussi clair que voulaient bien le présenter nos médias du microcosme. Or voilà la vérité crue révélée sur le site les-crises.fr. Et celle-ci s’avère encore plus nauséabonde qu’on le craignait.

(...) On avait vaguement entendu évoquer de sombres violations des embargos sur Cuba et l’Iran. Mais rien sur le fait que 75% des faits incriminés concernaient des transactions dissimulées avec le régime génocidaire du Soudan. (...)

,Rien moins que 6,4 milliards de dollars trafiqués avec des assassins en toute opacité (le nom du Soudan était systématiquement dissimulé dans chaque transaction), mais au vu et au su de tous les salariés de la BNP concernés et par tous leurs hauts dirigeants.

Plus de dix ans de trafic malodorant

Notons que tous ceux-là furent prévenus dès 2004 par les autorités américaines du caractère délictueux, sinon criminels, de leurs agissements. Ils firent alors amende honorable… et continuèrent leurs manigances de plus bel !

Compte-tenu des atrocités perpétuées au Darfour par les autorités soudanaises, il n’est plus question ici de vague magouilles financières, mais bel et bien d’une complicité active à un génocide. D’autant que ce trafic malodorant dura plus de dix ans. (...)

Cette lamentable histoire ne s’arrête pas là. D’autres enquêtes similaires visent aujourd’hui des banques européennes comme Commerzbank, Deutsche Bank, Crédit agricole, Société générale, UniCredit… Et on ne saurait trop conseiller aux instances judiciaires américaines de jeter un coup d’œil sur les pratiques de leurs propres officines.

Par delà l’écœurement qui nous saisit, un point de non-retour a été franchi. Plus aucun esprit encore un peu sain ne saurait ignorer qu’aucun monde d’après ne sera vivable si l’on ne parvient pas à mettre hors d’état de nuire les responsables de ces monstruosités financières et leurs soutiens politiques, trônent-ils au sommet des États. (...)