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Les monnaies locales ont le vent en poupe....
Article mis en ligne le 25 septembre 2013
dernière modification le 20 septembre 2013

Les monnaies locales se multiplient. Inventées, émises et gérées par les habitants d’un territoire, elles permettent de contourner la crise, de se libérer système financier classique, d’assujettir la monnaie à une éthique sociale et écologique, ou de retrouver un lien humain dans l’échange marchand. Souvent un peu tout ça à la fois. Et ça marche.

Muse de Angers, Heol de Brest, Touselle du Comminges, Lucioles et Bogue d’Ardèche, Cigalondes de Lalonde des maures, Déodat de Saint-Dié. Et aussi Sardine de Concarneau, Abeille de Villeneuve-sur-Lot, Eusko de Bayonne… drôles de noms au regard de l’objet sérieux qu’ils désignent : un moyen de paiement, des monnaies. Elles font partie de ce que l’on appelle des monnaies locales complémentaires ou sociales. Ces dernières années, elles prospèrent dans l’Hexagone, elles attirent, rassemblent et se multiplient au point de former des réseaux. Physiques ou virtuelles (électroniques), elles permettent d’acheter des biens et des services auprès de membres d’un même réseau, des particuliers et des commerçants, des entreprises, des agriculteurs, etc. tous agréés. Un peu à la manière des cartes de fidélité, elles fonctionnent avec des adhérents, en circuit délimité.

Légales, elles peuvent entrer dans la comptabilité des structures qui les acceptent, et même être reconverties dans la monnaie officielle, l’euro en l’occurrence, mais ne servent que dans rayon géographique déterminé, généralement restreint. C’est qu’elles revendiquent une appartenance forte à un territoire que leurs promoteurs entendent précisément défendre ou dynamiser. D’où leur drôle de nom. (...)