
La crise migratoire, le terrorisme mais aussi le « déplorable » gaspillage alimentaire ont été au cœur des vœux du pape François prononcés lundi 11 janvier au Vatican devant le corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège. Devant des diplomates du monde entier, l’évêque de Rome a pointé quatre défis majeurs pour 2016.
Alors que le Saint-Siège entretient aujourd’hui des relations diplomatiques avec 180 Etats du monde – le pape a d’ailleurs noté avec « satisfaction » que, au cours de l’année passée, le nombre d’ambassadeurs résidant à Rome s’était encore accru ( soit 84 au total ) –, le pape François a tenu un discours ferme devant les ambassadeurs de ces pays, évoquant « un monde béni et aimé de Dieu, pourtant tourmenté et affligé de nombreux maux. » Il a exhorté à « arrêter les tragédies et construire la paix avant qu’il ne soit trop tard », dénonçant, comme il l’a déjà maintes fois, le trafic des personnes, notamment lié à la question migratoire. (...)