
Le 31 mars, après plus d’un mois d’une occupation doublée d’une terrible prise en otage du personnel sur place, l’Ukraine annonçait qu’une partie des forces russes présentes dans les environs de la tristement célèbre ex-centrale atomique Tchernobyl avaient quitté les lieux.
Après avoir annoncé sur Telegram le départ de deux colonnes ennemies, Energatom, opérateur nucléaire ukrainien, montrait même que les militaires russes leur avaient officiellement transféré le contrôle de ce qu’il reste de l’usine, un peu plus malmenée encore par un assaut mené sans précaution.
(...) Les troupes russes auraient également été poussées à quitter précipitamment les lieux parce que certains de leurs soldats souffriraient des premiers symptômes d’une irradiation aiguë, selon Energatom. (...)
Cela a a eu pour résultat un début d’émeute au sein des militaires, et ils ont commencé à partir à ce moment-là. »
Creuser sa propre tombe
Selon le Guardian, comme selon Faustine Vincent du Monde, une partie des militaires malades auraient été transportés en bus au Republican Scientific and Practical Center for Radiation Medicine and Human Ecology, un centre spécialisé dans les irradiation et situé à Homiel, dans le Bélarus voisin. L’information aurait été confirmée par des médias locaux indépendants.
Creuser des tranchées dans la Forêt Rousse, également appelée Forêt Rouge, n’était sans doute pas la plus brillante des idées. Les manœuvres effectuées en char dans la poussière encore radioactive de la Zone d’exclusion auraient également joué un rôle dans ces irradiations sévères. (...)