
Eaux glacées, dont l’extrême ouverture d’esprit n’aura échappé à personne dans la période, surtout pas à Martin “The Voice” Guespereau, à reçu un placet furieux d’une dame, à n’en pas douter charmante par ailleurs, dont nous publions sans barguigner les cris de détresse. Tant il appert que Rome n’est plus dans Rome, comme vient d’en témoigner avec alacrité le bon pape François, ce qui nous change agréablement de Delduc et autres cliques…
« Je suis exploitant producteur de lait sur un périmètre rapproché de forage en profondeur et un périmètre de captage en cours de mise en place sur ma commune.
Compte tenu de l’orientation régulière anti-agriculteur de votre rubrique, je voudrais à mon tour rétablir certains éléments qui expliquent en grande partie les difficultés rencontrées sur le terrain lors d’une mise en place de périmètre par exemple, et là vous me direz si le calcul égoïste est toujours du coté des agriculteurs.
(Ma doue beniguet, voilà-t-y-pas que nous avons quasiment réhabilité Karl à l’ombre du clocher du Kreisker ! Va falloir songer à retourner au pardon à la Saint-Yves… NOTE EG).
Bécassine
– l’agriculteur découvre le projet de mise en place d’un périmètre, alors que le dossier est au trois-quart bouclé par la collectivité et l’administration ;
– la concertation n’existe quasiment pas, car il n’existe pas de dialogue direct entre l’ARS, la préfecture, la chambre d’agriculture, la collectivité et les propriétaires et/ou agriculteurs impactés ;
– il n’y a aucune considération économique de l’impact du périmètre en terme de notion de plan d’épandage par exemple, si l’exploitant n’est pas propriétaire et que les sols sont vendus, il n’y à pas de calcul de l’augmentation du temps de travail si les terrains sont plus éloignés pour l’exploitant, il n’y a pas de calcul sur le supplément en coûts salariés, etc.
– il n’y a aucun engagement de la collectivité sur la transmissibilité des ateliers (*) ce qui est très inquiétant. En effet, pourquoi faire des mises aux normes si les ateliers ne sont pas transférables à un jeune ?
– il n’y a aucune considération de l’impact sur l’aspect humain et les répercussions sociales qu’engendre une expropriation, un risque de préemption à chaque vente, la non transmissibilité de l’entreprise, etc. (...)