Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
France TV info
Libye : deux nouvelles conférences en vue pour sortir le pays du chaos
Article mis en ligne le 8 avril 2019
dernière modification le 16 mars 2022

En marge du sommet arabe de Tunis, le président de l’Union africaine a annoncé la tenue d’une conférence de « réconciliation » entre toutes les parties libyennes, en juillet à Addis-Abeba (Ethiopie).

A l’initiative de la Ligue arabe, une importante réunion du quartet international sur la Libye s’est tenue le 30 mars 2019, en marge des travaux du 30e sommet arabe de Tunis.

Cette conférence surprise qui redonne un peu d’optimisme pour sortir la Libye de la période transitoire dans laquelle elle stagne depuis la chute du régime Kadhafi en 2011, sera précédée d’une autre rencontre non moins importante.

Une conférence "nationale" pour rétablir le dialogue et aboutir à une réconciliation nationale, doit se tenir du 14 au 16 avril à Ghadamès dans le centre du pays.

Elle réunira, selon RFI, des représentants de tous les partis, y compris des chefs de tribus et des responsables de l’ancien régime. Mais pour l’instant, le nombre de participants, tout comme leurs noms, n’a pas encore été dévoilé, précise la radio française.

L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU, qui prépare cette conférence depuis des mois, a lancé un appel collectif et solennel.

"Mes frères Libyens ! Aujourd’hui, l’ONU, la Ligue des Etats arabes, l’Union africaine et l’Union européenne ont accepté d’endosser les recommandations de votre rencontre nationale de Ghadamès. Ne perdez pas cette occasion et ne fermez pas cette fenêtre à la construction de votre Etat unifié, civil, souverain, puissant et juste", a écrit Ghassan Salamé sur son compte Tweeter.

L’ONU accorde en effet beaucoup d’importance à cette conférence qui devrait déboucher sur l’organisation d’élections avant la fin 2019. (...)

Toutefois, "d’ores et déjà, écrit RFI, certains partis libyens essaient d’entraver la conférence nationale, du moins demandent-ils son ajournement".