
Le 24 juillet, dans la soirée, nous apprenions avec consternation que le Procureur général d’Aix-en-Provence faisait appel du jugement rendu le 13 juillet par le tribunal correctionnel de Nice. La relaxe avait été prononcée pour Martine Landry poursuivie pour « aide à l’entrée sur le territoire de deux mineurs en situation irrégulière ».
Quelques jours après avoir été relaxée, Martine Landry déclare : « Cette décision me sidère. Je pensais pouvoir recommencer à vivre normalement, sans épée de Damoclès au-dessus de ma tête. Mon répit est de courte durée. Je reste toutefois déterminée et sûre de la légalité de mes actes ».(...)
Il est assez étonnant que la protection de ce même intérêt public exige une condamnation dix jours après la relaxe obtenue.
Alors que le tribunal correctionnel de Nice avait reconnu la légitimité de l’action de Martine Landry, la décision du parquet de ce jour est un nouveau coup porté à la solidarité et la fraternité aux frontières et nos associations dénoncent un acharnement contre leur militante.