
Alors que Caracas s’est vu refuser un prêt du FMI pour combattre l’épidémie, Washington profite aussi du virus pour tenter de renverser le gouvernement socialiste du pays. Comme dans un mauvais western...
La récompense pour le scalp du chef de l’État Nicolas Maduro est de 15 millions de dollars, le reste de son gouvernement étant estimé à 10 millions par tête de pipe. Le motif invoqué par la justice états-unienne pourrait prêter à rire, s’il n’était pas lourd de menaces. (...)
« C’est le meilleur moment : les Vénézuéliens ont besoin d’un gouvernement capable d’affronter la pandémie », a reconnu William Barr. Incapable de renverser l’exécutif socialiste, malgré les sanctions économiques et la reconnaissance de Juan Guaido comme président fantoche, le Bureau ovale prend prétexte désormais de la crise sanitaire pour justifier son ingérence. Mais le désaveu est cinglant.
Alors que Caracas s’est vu refuser un prêt du FMI pour combattre l’épidémie, les autorités ont mis en place une série de mesures pour endiguer le fléau (recensement des malades, dépistage à domicile, utilisation de traitement comme la chloroquine et l’interféron…). Trump, lui, reste inactif.