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(...) A l’heure des grandes émissions (entendez par là "émissions qui rapportent beaucoup de pognon"), on y voit plusieurs choses. Je vise notamment le Grand Journal de Michel Denisot, qui nous éclabousse de son humour médiocre permanent et qui nous offre la joie ultime d’écouter Jean-Michel Apathie, le ché guevara du journalisme populiste, tous les soirs de semaine à heure fixe, entrecoupé des pubs pour Chanel, histoire de donner un peu de fragrance à son petit cinéma quotidien. 19h05 tapantes, après s’être goinfré de publicités aussi inutiles qu’embarrassantes, Michel parle à ses millions de téléspectateurs avec applaudissements effrénés et sourire forcé.

(...) Tout cela est assez triste, et je regrette amèrement l’époque du politiquement incorrect. Il faudra pour cela s’affranchir de tout ce tintouin industrialo-marketing et qu’on cesse enfin de donner la parole aux mêmes (...)

Je reste persuadé que la télévision changera quand le climat politique changera également. Inquiétons-nous tout de même de cette situation ou la culture, l’humour et le réel divertissement ont laissé leur place au marketing industriel, à la lèche systématique et au rire niais dans tout et partout.(...)