
Actuellement une maman tchétchène et son bébé
au centre de rétention de MARSEILLE
Après un été marqué par une sur-enchère xénophobe et sécuritaire, stigmatisant les étrangers comme les français d’origine étrangère, la rentrée s’annonce violente...
...Qu’est-ce qui attend cette jeune femme et son enfant en Pologne ?
Ils seront soit placés dans des "centres gardés pour étrangers" indignes et dangereux ou des "centres de déportation", avec ensuite le risque d’être expulsés vers l’Ukraine puis la Russie ; soit ils obtiendront pendant 1 an le statut de "résident toléré" qui n’inclut ni les droits sociaux (scolarisation, santé, hébergement...) ni la liberté de mouvement hors de Pologne.
Seule, sans ressources, avec un bébé, sans parler polonais, sans famille, comment va-t-elle s’en sortir ?
Pour les russes (en quasi totalité tchéchènes), le taux de reconnaissance du statut de réfugié en Pologne est très bas : 3% en 2007 (34% en France cette même année, chiffres de l’UNHCR). ..