
" Comme beaucoup en occident et avant la plupart d’entre nous, Masanobu Fukuoka a compris que nous ne pouvions pas isoler un aspect de la vie d’un autre aspect. Quand nous changeons la manière de faire pousser notre nourriture, nous changeons notre nourriture, nous changeons notre société, nous changeons nos valeurs... La révolution d’un seul brin de paille est un livre vivifiant, utile sur l’agriculture parce qu’il n’est pas uniquement sur l’agriculture"
(...) " Je crois que même les actes de "retour-à-la-nature" et d’anti-pollution, si recommandables soient-ils, ne conduisent pas à un dénouement vrai, s’ils sont uniquement menés en réaction au sur-développement d’aujourd’hui". (...)
" Les consomateurs supposent généralement qu’ils n’ont rien à voir avec les causes de la pollution agricole. Un grand nombre d’entre eux demandent une nourriture qui n’a pas été traitée chimiquement. Mais la nourriture traitée chimiquement est vendue principalement en réponse aux préférences du consommateur. Le consommateur demande de gros produits brillants, sans défauts et de forme régulière. Pour satisfaire ses désirs, des produits chimiques agricoles qui n’étaient pas employés il y à 5 ou 6 ans ont été rapidement mis en usage (...) L’empressement du consommateur à payer des prix élevés pour des denrées produites hors saisona contribué également à l’emploi grandissant de méthodes de culture artificielles et de produits chimiques". (...)
"Si nous avons une crise alimentaire elle ne sera pas due à l’inssufisance du pouvoir productif de la nature, mais à l’extravagance du désir humain". (...)
" Le drame est que dans leur arrogance qui ne repose sur rien, les gens essaient de plier la nature à leur volonté. Les êtres humains peuvent détruire les formes de la nature, mais ne peuvent pas les créer. La dscrimination, une intelligence fragmentaire et incomplète, forme toujours le point de départ de la connaissance humaine. Incapables de connaitre l’intégralité de la nature, les gens ne peuvent pas faire mieux que d’en construire un modèle incomplet et puis s’abusent à penser qu’ils ont créé quelque chose de naturel". (...)