
Mayotte a entamé ce lundi sa troisième semaine de "grève générale" contre l’insécurité, se matérialisant par de nouveaux barrages routiers érigés aux points-clés de l’île, selon le même mode opératoire que la semaine dernière.
En outre, ils ont présenté un "plan de convergence" sur dix ans, chiffré à environ 1,8 milliard d’euros, montant requis "si l’État veut mettre en place les conditions de tranquillité des Mahorais", a déclaré Saïd Omar Oili, le président de l’association des maires.
Dans le détail, 40 millions d’euros seraient dévolus aux équipements sportifs et culturels, 500 millions à l’habitat, 480 millions à l’eau potable et à l’assainissement, 238 millions aux routes et transports, et 480 millions aux constructions scolaires.
Les maires devaient ensuite rencontrer des membres de l’intersyndicale à l’origine du mouvement de contestation contre l’insécurité et envisagent de descendre dans la rue mardi.
"île morte"
Comme les manifestants, ils sont déterminés à poursuivre le mouvement tant que le président de la République - "ou à défaut le ministre de l’Intérieur" - ne se déplacera pas pour rencontrer la population en colère. (...)*