
En France, les jeunes ont trop souvent mauvaise presse. De reportages en interviews, ils brûlent les voitures, volent, se droguent, sont violents... Pourquoi ne pas parler davantage de la majorité des jeunes qui ont bon cœur et témoignent de sentiments généreux, malgré les difficultés de la vie quotidienne et le peu d’espoir placé en leur avenir ? Pourquoi ne pas donner la parole à tous ceux, garçons et filles, qui se dévouent sans compter, font preuve d’humanité et affrontent avec dignité et courage une société où ils ont bien du mal à trouver leur place, en France comme à l’« étranger » ?
C’est pourquoi tous les témoignages publiés ici mettent en lumière les nombreuses activités solidaires qui existent par-delà les frontières, les origines, la couleur de la peau.
Si la solidarité en actes ne saurait tout régler, elle se révèle indispensable dans un quotidien si difficile mais aussi générateur de profonds sentiments d’humanité, qui portent loin et fort.
Le Secours populaire français (SPF), au travers de ses activités de « généraliste de la solidarité », témoigne du nombre croissant de jeunes qui s’engagent, veulent être utiles par des actes concrets. Non seulement ils s’inscrivent dans le traditionnel, le déjà-vu, mais ils apportent aussi des idées nouvelles, lancent des initiatives inédites pour aider à recueillir des fonds, pour se rencontrer, échanger au niveau mondial. Comme le montrera le Festival des solidarités euro-méditerranéennes qui se tiendra à Nîmes les 24, 25 et 26 octobre (1), les jeunes ne manquent pas d’imagination pour faire reculer les poisons du racisme, de l’antisémitisme, de la xénophobie, de la violence, toute cette lie de nos sociétés. (...)