 
	Que retenir de la première commission consultative des migrants, composée d’élus (présidée par Michel Delebarre, président de la Communauté urbaine de Dunkerque) et d’associations apportant quelques éléments humanitaires à des populations en mouvement subissant des conditions d’accueil innommables ? La séance s’est tenue à huis clos.
Qu’en retiennent les quatre associations représentées ?
Une urgence s’imposait : le devenir des "camps de migrants" actuels avec la fin de la trêve hivernale qui approche. « Sur cette préoccupation principale, nous n’avons pas abouti à une décision concrète ». Si la réunion se serait tenue plus tôt, cela aurait peut-être permis d’apporter des réponses en cette période charnière. « Ils sont là. Ils sont présents. Ils souffrent », note Jean-Marie Gueuret (Carrefour des solidarités).
Sur la qualité des échanges, « il n’y a pas eu de tensions particulières ; des désaccords, oui. On y allait tous dans un esprit d’écoute et de construction », rappelle Jean-Marie Gueuret. « C’est bien un endroit où l’on essaie de construire, même s’il y a des désaccords. On élabore alors des compromis ».
Les associatifs ont effectué des propositions.  (...)
