
L’ONG Oxfam propose au président français de remettre sur la table la taxe sur les transactions financières, pour tenir ses engagements d’aide au développement.
C’est par Ouagadougou, au Burkina Faso, que débutera ce lundi 27 novembre, la visite officielle d’Emmanuel Macron en Afrique. Attendue sur la scène diplomatique internationale, après un premier discours aux Nations unies en septembre, cette visite doit permettre au président français de présenter ses priorités et son engagement pour le continent africain. Une occasion de concrétiser les engagements pris en matière de solidarité internationale, en particulier celui d’affecter 0,55 % du revenu national brut (RNB) à l’aide publique au développement d’ici à 2022. (...)
L’aide est vitale pour garantir l’accès aux services essentiels (santé, éducation, eau et assainissement, etc.), renforcer la gouvernance démocratique, promouvoir l’égalité hommes-femmes, fournir de l’assistance humanitaire ou encore garantir la sécurité alimentaire des populations menacées par le changement climatique. (...)
Le nombre de milliardaires africains a doublé entre 2010 et 2017 et le Fonds monétaire international prévoit des taux de croissance du PIB supérieurs à 5 % pour 2017 pour quelques pays tels que l’Ethiopie, la Côte d’Ivoire, le Sénégal ou le Ghana. Mais le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté en Afrique a augmenté de 50 millions depuis 1990 : il est essentiel de ne pas relâcher nos efforts ! (...)