Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Twitter
Naissance de l’Observatoire Rennais des Libertés Publiques (ORLIB).
Article mis en ligne le 23 mai 2021

Lire aussi :

Rennes. En manifestation, des « observateurs » pour surveiller le maintien de l’ordre

Un collectif de six organisations emmené par la Ligue des droits de l’Homme (LDH) a lancé ce vendredi 21 mai 2021 l’Observatoire rennais des libertés publiques (Orlib), qui vise à mieux faire respecter « les droits de tout citoyen », notamment lors de manifestations. Une douzaine d’observatoires de ce type existent déjà en France. (...)

« Qu’il s’agisse de la liberté de manifester, de l’accessibilité et mise en œuvre des droits, du respect de la vie privée, etc, les libertés publiques subissent des assauts répétés, particulièrement en ces périodes d’états d’urgence successifs », constate le collectif, qui regroupe, outre la Ligue des Droits de l’Homme, Solidaires, Attac, la FSU, la Libre pensée d’Ille-et-Vilaine et le Syndicat des avocats de France (Sav). (...)

« Judiciarisation du mouvement social »

« Depuis 2016 avec la loi Travail, on constate un accroissement très important des manifestations à Rennes. La question s’est posée de savoir comment on pouvait, de manière très objective, avoir des données sur des atteintes aux libertés dans le cadre de ces manifestations », a déclaré lors d’une conférence de presse Me Olivier Pacheu, avocat et membre de la LDH.

Citant des témoignages de syndicalistes « parfois arrêtés de manière quasi préventive, avant même d’avoir manifesté ou en début de manifestation », Me Pacheu estime que « cela pose la question de la judiciarisation du mouvement social ».

Les interventions des forces de l’ordre filmées (...)

« L’idée est d’avoir un réceptacle commun des doléances pour établir des liens qui ne se font pas aujourd’hui et documenter tout cela », a renchéri Me Nicolas Prigent, avocat et adhérent de la LDH.
Déjà une douzaine en France

L’observatoire entend aussi documenter « l’accès au droit des personnes exilées », notamment les personnes placées en centre de rétention administrative.