
Voilà qui est fait. Enfin, nous sommes Parti-e-s Pour La Décroissance… en nous émancipant de la coquille partidaire dans laquelle nous étions tombé-e-s.
Un peu d’histoire.
Le Parti Pour La Décroissance (PPLD) a été créé en 2005 à l’occasion des Etats Généraux de la Décroissance. Sans revenir sur le contexte et les débats générés par sa création, rappelons juste les critiques dures émises par Serge Latouche à ce sujet : « un manque de maturité politique » ; « on ne pouvait pas trouver mieux pour déconsidérer la décroissance et casser le mouvement à sa naissance que le lancement d’un ridicule parti de la décroissance ». Très vite ce parti s’écroule… (...)
enfin ! Ce dimanche 21 juin 2014, nous avons fait un grand pas vers plus de cohérence en assumant ce que disait Cornelius Castoriadis : « Non pas s’inscrire à un parti pour en suivre docilement les ordres (…). Mais agir en tant que citoyen. »
Sortir de la politique du combat pour tendre vers la politique du construire ensemble
Il ne suffit pas de s’appeler mouvement pour ne pas fonctionner de manière centralisée et partidaire. Il ne suffit pas de s’appeler union pour ne pas participer à des élections uniquement de manière électoraliste. Il ne suffit pas de s’appeler association pour dépasser les combats d’égos et les jeux de pouvoir. Ainsi, nous construisons la transition ; de cette société de croissance, d’égos, de pouvoir, du spectacle, dans laquelle nous avons grandi et qui nous a conditionnés, vers des sociétés autonomes et conviviales, de partage et de responsabilité. Autant il est facile d’intellectualiser ces critiques, autant il est difficile d’en tenir compte au quotidien et de manière collective.
Nous expérimentons de nouvelles manières de faire la politique, non plus pour prendre le pouvoir, que ce soit individuellement dans son groupe, ou collectivement dans la société, mais pour construire ensemble des alternatives, ouvrir des chemins vers de nouveaux modèles de sociétés soutenables et souhaitables.
Nous décolonisons notre imaginaire partidaire… nous sommes Parti-e-s Pour La Décroissance (...)