
(...) M. Mélenchon, décidément original, dénonce sans barguigner la publicité, stigmatise la consommation ostentatoire, célèbre la frugalité et les bonheurs simples de l’existence, affirme que l’amour, la poésie et le savoir sont préférables au rêve d’une Mercedes pour chaque ouvrier.
Le candidat du Front de gauche raisonne en fonction de la dette écologique, c’est-à-dire de l’excès de prélèvements sur les ressources naturelles que constitue le mode de vie des sociétés actuelles. Elle est plus importante que la dette financière, dit-il. Et, plutôt que d’inscrire dans la Constitution la "règled’or" - le retour à l’équilibre des finances publiques -, il propose d’y écrire la "règle verte", qui fixerait à la France l’objectif de "rembourser la dette écologique", c’est-à-dire de réduire son impact biosphérique, par justice pour les générations futures et pour les pays plus pauvres.
Pas de doute : c’est nouveau !