
Les niveaux les plus élevés ont été relevés à 30 km d’un site de retraitement de combustible nucléaire.
L’agence russe de météorologie Rosguidromet a reconnu lundi qu’une concentration « extrêmement élevée » de ruthénium-106 avait été détectée fin septembre dans plusieurs régions de Russie, confirmant les rapports de plusieurs réseaux européens de surveillance de la radioactivité.
Selon Rosguidromet, la concentration la plus élevée a été enregistrée par la station d’Arguaïach, un village du sud de l’Oural situé à 30 kilomètres du complexe nucléaire Maïak, touché par un des pires accidents nucléaires de l’histoire en 1957 et servant aujourd’hui de site de retraitement de combustible nucléaire usé. (...)
Dans un communiqué, Greenpeace Russie a appelé Rosatom, la société d’État russe qui gère l’activité de toutes les entreprises du secteur nucléaire en Russie, à « mener une enquête approfondie et à publier des données sur les évènements arrivés à Maïak ». »
« Une dissimulation éventuelle d’un incident nucléaire »
« Greenpeace va envoyer une lettre au parquet pour demander l’ouverture d’une enquête sur la dissimulation éventuelle d’un incident nucléaire », ajoute ce communiqué publié sur le site internet de l’association. (...)