
Le 17 janvier dernier, le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) a présenté l’avis rendu par son comité scientifique sur la coexistence entre les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) et les autres cultures.
Laissant sans réponse de nombreuses questions soulevées par cette cohabitation, celui-ci a suscité la réprobation des organisations environnementales, paysannes et apicoles. L’un des points de désaccord tient à la proposition du comité de tolérer 0,1 % de contamination des semences paysannes. Or, d’après les ONG, si l’on considère qu’une semence sera re-contaminée chaque année, le taux de 0,1 % dépassera rapidement le seuil de 0,9 % déclenchant l’obligation d’étiquetage OGM. Victimes de ce phénomène d’addition de contaminations annuelles, des agriculteurs bio espagnols ont ainsi vu leurs variétés locales contaminées à des taux dépassant les 30 % d’ADN transgénique en l’espace de quelques années.
Par ailleurs, alors même que le miel produit par des apiculteurs espagnols est devenu invendable après avoir été contaminé par l’OGM MON 810, aucune mention n’est faite à l’impact des OGM sur la filière apicole. (...)
Laissant sans réponse de nombreuses questions soulevées par cette cohabitation, celui-ci a suscité la réprobation des organisations environnementales, paysannes et apicoles. L’un des points de désaccord tient à la proposition du comité de tolérer 0,1 % de contamination des semences paysannes. Or, d’après les ONG, si l’on considère qu’une semence sera re-contaminée chaque année, le taux de 0,1 % dépassera rapidement le seuil de 0,9 % déclenchant l’obligation d’étiquetage OGM. Victimes de ce phénomène d’addition de contaminations annuelles, des agriculteurs bio espagnols ont ainsi vu leurs variétés locales contaminées à des taux dépassant les 30 % d’ADN transgénique en l’espace de quelques années.
Par ailleurs, alors même que le miel produit par des apiculteurs espagnols est devenu invendable après avoir été contaminé par l’OGM MON 810, aucune mention n’est faite à l’impact des OGM sur la filière apicole.
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