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Association pour une constituante
Où est passée l’union européenne ?
Article mis en ligne le 1er mai 2012
dernière modification le 26 avril 2012

La présidentielle est, paraît-il, le moment où se fixent les grands objectifs du pays pour les 5 années à venir. Force est de constater pourtant qu’une question pourtant essentielle, peut-être la plus importante, n’a été qu’à peine effleurée : l’Europe.

De traité en traité, la souveraineté populaire est bafouée ; de texte en texte, les représentants du peuple sont réduits à n’être que des pantins. La volonté des citoyens, pourtant clairement affirmée par le vote négatif au Traité Constitutionnel européen le 29 mai 2005, a été méprisée par Nicolas Sarkozy, devenu Président de la République.

Demain, se profile déjà un nouveau texte : le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’Union économique et monétaire (TSCG). Complétant le Mécanisme européen de stabilité – MES – (déjà ratifié par le Parlement français en février dernier), le TSCG dépouillera officiellement les Parlements nationaux de leurs prérogatives budgétaires et financières au profit d’une technocratie irresponsable (commission européenne, Banque centrale européenne, ministres des finances déconnectés de leur pays, etc.). Il renforcera une fois de plus l’emprise des « marchés financiers » sur la vie publique.

Il importe de se mobiliser pour que ce texte, négocié par le Président sortant, ne soit pas ratifié par l’élu du 6 mai. Cette nécessité est d’autant plus grande que François Hollande comme Nicolas Sarkozy ont rejeté l’idée de soumettre ce texte à referendum.
Les manifestations du 1er mai sont traditionnellement l’occasion d’affirmer les intérêts des travailleurs ; cette année, au delà des conjonctures électorales, réaffirmer le refus de l’extension des pouvoirs occultes et antidémocratiques n’est pas une question politicienne, mais un combat pour les acquis sociaux déjà bien mis à mal par les réformes précédentes.

Il ne faut pas crier au loup devant la montée des extrémismes si on continue à les alimenter par des mesures contraires à l’intérêt du monde du travail et destructrices de la démocratie. Il faut au contraire redonner sens et vie à la République et à la citoyenneté.

C’est pourquoi il faut exiger l’élection d’une Assemblée constituante en France. Elle seule pourra changer un jeu politique stérile et remplacer des institutions autoritaires par une nouvelle Constitution débattue et choisie par le peuple.

Ebuzzing