
Alors qu’en France le mécontentement social fait surtout les affaires du Front National de Marine Le Pen, dans votre pays voisin la crise, les plans d’austérité et les innombrables affaires de corruption ont permis l’émergence d’une nouvelle force politique à gauche. (...)
Il s’ agit de PODEMOS ( Nous pouvons) qui est un parti créé en 2014 par Pablo IGLESIAS
1. Redresser l’économie en renforçant le contrôle public, en réduisant la pauvreté et en instaurant la dignité sociale via un revenu de base pour tous. Cela comprend le contrôle des lobbys et de l’évasion fiscaledes grandes entreprises et multinationales, ainsi que le soutien aux petites entreprises.
2. 3. 4. Promouvoir la liberté, la fraternité et l’égalité en abattant les barrières à travers l’Europe et en permettant la coopération entre les personnes sans collecte de renseignements ou inhibitions sociales, qui sont théoriquement des formes d’Antiterrorisme.
5. Redéfinir la souveraineté en révoquant ou en troquant le Traité de Lisbonne, en abondant les mémoranda d’entente, en retirant l’Espagne de certaines zones de libre-échange et en promouvant leréférendum pour toutes les réformes constitutionnelles majeures.
6. Récupérer la terre en réduisant la consommation de combustibles fossiles, en promouvant les transports en commun et les Énergies renouvelables, en réduisant les cultures de rente industrielles et en stimulant la production agricole locale par de Petites et moyennes entreprises.
Le 5 juin 2014, le leader de Podemos, Pablo Iglesias Turrión, se déclare opposé à l’indépendance de la Catalogne, mais néanmoins favorable au droit à l’autodétermination pour les Catalans et les Basques. Dans le même article, Iglesias expose la volonté de Podemos d’un référendum sur le maintien de la monarchie espagnole. (...)
tout le monde s’est mis à diaboliser Pedro Iglesias. La droite quand à elle s’est amusée à un jeu dangereux : celui d’attaquer bassement avec des arguments très douteux ce parti ( accusé d’être pro-ETA et financé par des capitaux étrangers), de très mauvais arguments qui ne résistent pas à à l’analyse et qui en fait ne font que renforcer ce parti. L’intérêt est électoralement évident : plus PODEMOS croît et plus ce sera aux dépens du parti socialiste... oui, mais cette stratégie est également dangereuse car la somme PS+ Podemos peut donner lieu à une majorité. (...)
dans ce pays toute une jeunesse désabusée, majoritairement au chômage, écoeurée par les innombrables affaires de corruption, a envie de se retrousser les manches, de se réunir dans des assemblées populaires, en dehors des appareils des grands partis pour reprendre son destin en main et virer toute cette oligarchie qui les a conduit à la ruine. Il y a beaucoup de fraîcheur, d’enthousiasme et d’espoir dans ce mouvement