
Dans le cadre de ses réformes du métier enseignant, Vincent Peillon a décidé de s’engager fortement au profit de l’éducation prioritaire et l’on ne peut que s’en réjouir. Jusqu’à présent, c’était principalement les jeunes enseignants qui étaient envoyés au feu. Désormais, les intérêts financiers pourraient finir par pousser des profs chevronnés à choisir les établissements réputés difficiles.
La prime annuelle, pour un enseignant exerçant dans un établissement classé ZEP (Zone d’éducation prioritaire) se monte aujourd’hui à 1156 €. A partir de 2015, cette prime augmentera de 50 % et sera même doublée dans les établissements les plus difficiles. L’accélération dans le passage des échelons, qui existait déjà, sera elle aussi renforcée.
Les enseignants auront également moins d’heures de cours à assurer devant les élèves. Le temps libéré devra servir à renforcer le travail en équipe. Les jeunes enseignants seront mieux accompagnés et la formation continue sera développée.
On ne peut que se réjouir de toutes ces avancées qui étaient plus que nécessaires. Il faudra cependant encore attendre quelques précisions sur la mise en place (...)