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Pétition : Vérité et Justice pour la famille Kébé
/Comité de soutien à la famille Kébé
Article mis en ligne le 8 août 2013

Le mardi 25 juin 2013 vers 20h00, dans le quartier des Marnaudes à Villemomble, en Seine-Saint-Denis, Makan et Mohamed Kébé subirent une interpellation violente et injustifiée de la part des forces de police.

Alors que les policiers tentaient de mettre fin à la conduite acrobatique et dangereuse de pilotes de deux roues, ils en auraient été empêchés par plusieurs personnes qui se seraient violemment interposées. Makan et Mohamed n’avaient rien à voir avec ces événements. On peut se demander quelles étaient les motivations de ces policiers et sur quels critères ils décidèrent d’interpeller Makan, jeune responsable associatif, actif dans le quartier des Marnaudes. Aujourd’hui, les deux frères Kébé risquent d’être inculpés d’outrage, de violence et de rébellion, mais les vidéos que les habitants ont diffusées prouvent leur innocence.

Lors de cette interpellation, les policiers ont fait usage de gaz lacrymogène, de flash-balls et de grenades « dispersantes » à fragmentation, sans discernement, causant entre autres, la perte de l’œil gauche de Madame Kébé.
Cette mère de famille était descendue de chez elle paniquée, en voyant par sa fenêtre des policiers tirer au flash-ball sur son fils Mohamed. (...)

Une vidéo affligeante est disponible ici.

La grenade « dispersante » à fragmentation est une arme qui projette des billes de caoutchouc et des éclats métalliques en explosant. Utilisée dans des circonstances particulières d’autodéfense rapprochée : encerclement, charge, agression en groupe… elle ne se jette pas en l’air mais elle doit rouler au sol.
Le flash-ball est une arme qui tire des balles en caoutchouc, les consignes d’utilisation policière interdisent de viser la tête. Mohamed Kébé a reçu une balle en plein visage à moins de 7 mètres.
Les policiers connaissaient ces directives mais ils ne les ont pas respectées et Fatouma Kébé a perdu son œil gauche. Ces atteintes se généralisent dans notre pays depuis plusieurs années.

Une enquête judiciaire est en cours et l’IGS a été saisie. Nous voulons des réponses, que la justice soit à la hauteur, car ces policiers là ne sont pas dignes de porter le nom de « gardien de la paix ». (...)