Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, est détenu depuis près de 10 ans maintenant, où il est exposé à une torture psychologique croissante. Depuis avril 2019, il est détenu à la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres, où il est isolé pendant 23 heures par jour et ses droits humains les plus élémentaires lui sont refusés. Il court un danger immédiat pour sa vie après ce long chemin de souffrance.
Nous exigeons donc que la Suisse lui offre immédiatement l’asile
dans les liens suivants vous pouvez trouver des informations sur ce chemin de souffrance et de sacrifice pour notre liberté d’information et la situation actuelle
www.republik.ch/2020/01/31/nils-melzer-about-wikileaks-founder-julian-assange
Raison
Depuis l’arrestation d’Assanges à l’ambassade équatorienne à Londres en avril dernier, j’ai suivi les événements avec une inquiétude croissante et avec beaucoup de difficulté à trouver des informations honnêtes et réelles sur la question. Ce que nos médias officiels nous ont fait savoir était superficiel et partial.
Enfin, l’automne dernier, j’ai découvert une vidéo sur youtube, dans laquelle le rapporteur spécial de l’ONU a révélé des informations sur l’affaire, ce qui m’a profondément choqué. Le même jour, j’ai écrit un e-mail au ministère des Affaires étrangères suisse et au service des nouvelles de notre chaîne de télévision suisse pour demander un engagement diplomatique / des reportages détaillés et équilibrés sur l’une des questions les plus importantes de notre temps.
Le ministère des Affaires étrangères m’a écrit ceci (novembre 2019 !) :
Le conseil fédéral a décidé ... en février 2017, que Julian Assange, avec la fondation de Wikileaks et la publication d’informations confidentielles, avait participé à la révélation des crimes contre l’humanité. Il n’avait cependant pas l’intention de soutenir et de défendre les droits de l’homme par ses publications. Il ne pouvait donc pas être reconnu comme défenseur des droits de l’homme et bénéficier ... d’une protection.
Cette analyse demeure même après le rapport spécial de l’ONU.
Gregor Meier, le rédacteur en chef de Swiss TV, m’a fait savoir ce qui suit en réponse à mon e-mail :
La question de savoir si l’affaire Assange est l’un des problèmes les plus importants de notre époque est certainement discutable. Le fait est que nous traitons les questions les plus importantes selon notre évaluation dans notre émission de nouvelles quotidienne. Nous sommes entièrement libres dans notre choix. Nous apprécions la soi-disant autonomie du programme. Nous ne laissons certainement pas les ennemis de la liberté de la presse l’emporter. Nous avons publié à plusieurs reprises sur l’affaire Assange - en fonction du poids que nous accordons à cette question.
Ces réactions de nos institutions publiques m’ont autant choqué que les événements pour lesquels j’ai demandé leur réaction.
Lorsque nos gouvernements et nos médias officiels observent passivement comment nos droits fondamentaux sont violés sous nos yeux, il est grand temps de réagir. Lorsque la tolérance est exercée face aux violations de l’état de droit et au mépris des droits de l’homme par les gouvernements occidentaux Lorsque nous dénonçons la vérité, nous nous rapprochons trop de l’application de telles pratiques, et cela concerne chacun d’entre nous.