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Greek crisis
Pharisiens et Publicains
Article mis en ligne le 13 janvier 2014

La toute dernière météo athénienne est placée sous le signe d’une douceur relative, particulièrement en milieu de journée. Les vents sont tombés, ainsi la pollution liée... aux nouvelles technologies du chauffage en bois rend notre gueule d’atmosphère encore plus irrespirable, dépassant et de loin, les types d’alerte de mauvais temps, les préalertes et autres alertes absolues, inventées par nos ministères respectifs des Finances, de la Santé... et de la “solution finalisée”, si chère à José Manuel Barroso. Écrans de fumée !

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sur terre ferme au pays devenu territoire administré depuis l’étranger offshore, tout laisse croire que le pire est devant nous, hormis fort heureusement l’apparition sur nos bords de mer de la toute dernière génération des nos oiseaux marins. (...)

Certains scandales du jour, de la semaine et de la grande nuit politique grecque comme celui de la Banque Postale (TT), occupent les medias et nourrissent certaines discussions entre nous. Guère davantage. Le sens commun s’il en est, nous rend dubitatifs. Ce n’est pas la “gouvernance” actuelle des népotistes de naguère et de toujours qui apportera la justice et encore moins la liberté, on le sait. D’autant plus, que ces scandales et leurs morceaux choisis, “éclatent” de manière sélective au moment où l’administration du pays est dans les mains des dits “créanciers internationaux”, autrement-dit des escrocs.

Yorgos, mon cousin qui se dit fièrement armé de toute une expérience professionnelle en milieu hospitalier et plus précisément en psychiatrie, prétend que ces gens, “Antonis Samaras, Yorgos Papandréou et bien d’autres sont des cas cliniques en psychiatrie, cela ne s’expliquerait pas autrement. Un tel acharnement, le leur, dans la destruction du pays est de ce fait sans précédant”. N’étant point expert en sémiologie psychiatrique je ne sais que dire, tant je suis décontenancé ! (...)

Sous l’Acropole, on vend des livres et des appartements comme partout ailleurs. Les... investisseurs nouveaux sont arrivés et ils achètent dans le centre historique et surtout en bord de mer dans les quartiers sud. Le mémorandum ainsi que son grand serviteur Samaras offrent désormais une carte de séjour à chaque investisseur étranger qui achètera de l’immobilier pour plus de 300.000 euros, à lui, ainsi qu’aux membres de sa famille. Ce dernier, ne sera évidemment pas concerné par la fiscalité alourdie et injustifiée par temps d’effondrement des revenus qui frappe alors les indigènes, ni de la main de fer policière bien célèbre que connaissent “les immigrés d’en bas” dans notre ex-pays. (...)

José Manuel Barroso et ses autres pharisiens et publicains de la Commission européenne ont quitté Athènes, notre ville transformé en zone dite sécurisée et aux manifestations réprimées. Comme le note à ce propos le chroniqueur Yorgos Delastik : “C’est à travers la dernière enquête d’opinion réalisée simultanément aux pays de l’UE que la vérité éclate : Dans toute l’UE mais surtout en Grèce, l’effondrement de la confiance des citoyens vis-à-vis de l’UE ainsi que l’approbation dont bénéficie l’administration de l’Europe a pris des dimensions nouvelles, à la baisse et d’ailleurs sans aucun précédent. (...)

on vient d’apprendre que les Grecs devront déclarer tous leurs puits d’eau (potable ou pas) au plus tard en mai de cette nouvelle année 2014, “pour une meilleure maîtrise des ressources et pour la mise en place d’un registre national”. Car à défaut d’une telle déclaration et dans l’avenir, tout acte notarié concernant le terrain correspondant sera invalidé de fait. C’est ainsi que le control sur la vie des êtres et des âtres deviendra alors total, avec en... cadeau, l’interdiction de semer librement et de produire ses grains hors circuit commercial.

Les oisillons marins du Pirée sont déjà arrivés à un stade de maturation avancée cette semaine, pendant que nos amis un peu lointains et néanmoins aimés, Sakis et Petros ont été “débranchés” depuis les soins intensifs et à travers la “solution finalisée”, si chère à José Manuel Barroso car directement impliquée dans leurs décès. Au Pirée... les vents sont tombés. (...)