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Placés en quarantaine en Sicile dans des conditions "inhumaines", plus de 200 migrants ont pris la fuite
Article mis en ligne le 29 juillet 2020

En moins d’une semaine, plus de 200 migrants ont bravé la quarantaine imposée en Sicile. "C’est une question de survie", a déclaré un élu local. Il a dénoncé leurs conditions de détention "inhumaines". Les autorités envisagent de recourir à des navires de quarantaine le long des côtes pour empêcher les évasions.

Deux évasions en deux jours. Placés en quarantaine dans des centres de rétention en Sicile après leur arrivée sur l’île, plusieurs groupes de migrants ont pris la fuite avant d’être interpellés.

Quelque 184 personnes se sont d’abord échappées, dimanche 26 juillet, du centre d’accueil de Pian del Lago, un établissement de Caltanissetta, situé dans le centre de la Sicile. La police a retrouvé 125 d’entre eux.

D’après le quotidien italien Il Fatto, ces derniers ont pris la fuite vers 18 heures, s’élançant pieds nus dans la campagne italienne. D’après le maire de Caltanissetta, Roberto Gambino, aucun d’entre eux n’étaient positifs au Covid-19. L’édile a demandé la fermeture du centre d’accueil de Pian del Lago, qu’il juge “inadapté” pour accueillir des personnes en quarantaine.

Le lendemain, des dizaines d’autres migrants, eux aussi placés en quarantaine, se sont glissés hors d’une tente surveillée par une unité de protection civile à Porto Empedocle, sur la côte ouest de la Sicile.
Des conditions de quarantaine "inhumaines"

À Porto Empedocle, plus de 500 personnes se trouvaient sous la tente, installée pour accueillir 100 migrants, ont signalé des médias locaux. Les conditions sont "inhumaines", a signalé le maire Ida Carmina du Mouvement 5 Étoiles. "Il n’y a pas de fenêtres, c’est un four là-dedans, ils risquent d’étouffer."

"Ces migrants qui se sont échappés, c’est une question de survie. Le centr

En moins d’une semaine, plus de 200 migrants ont bravé la quarantaine imposée en Sicile. "C’est une question de survie", a déclaré un élu local. Il a dénoncé leurs conditions de détention "inhumaines". Les autorités envisagent de recourir à des navires de quarantaine le long des côtes pour empêcher les évasions.

Deux évasions en deux jours. Placés en quarantaine dans des centres de rétention en Sicile après leur arrivée sur l’île, plusieurs groupes de migrants ont pris la fuite avant d’être interpellés.

Quelque 184 personnes se sont d’abord échappées, dimanche 26 juillet, du centre d’accueil de Pian del Lago, un établissement de Caltanissetta, situé dans le centre de la Sicile. La police a retrouvé 125 d’entre eux.

D’après le quotidien italien Il Fatto, ces derniers ont pris la fuite vers 18 heures, s’élançant pieds nus dans la campagne italienne. D’après le maire de Caltanissetta, Roberto Gambino, aucun d’entre eux n’étaient positifs au Covid-19. L’édile a demandé la fermeture du centre d’accueil de Pian del Lago, qu’il juge “inadapté” pour accueillir des personnes en quarantaine.

Le lendemain, des dizaines d’autres migrants, eux aussi placés en quarantaine, se sont glissés hors d’une tente surveillée par une unité de protection civile à Porto Empedocle, sur la côte ouest de la Sicile.
Des conditions de quarantaine "inhumaines"

À Porto Empedocle, plus de 500 personnes se trouvaient sous la tente, installée pour accueillir 100 migrants, ont signalé des médias locaux. Les conditions sont "inhumaines", a signalé le maire Ida Carmina du Mouvement 5 Étoiles. "Il n’y a pas de fenêtres, c’est un four là-dedans, ils risquent d’étouffer."

"Ces migrants qui se sont échappés, c’est une question de survie. (...)

Le président de la région Sicile a, quant à lui, annoncé que "dans quelques jours, un grand navire de passagers sera envoyé dans les eaux siciliennes pour être réservé aux migrants". Il s’est dit favorable aux recours à des navires de quarantaine le long des côtes siciliennes pour éviter que les migrants en quarantaine ne s’enfuient. (...)