Pour critiquer les médias, il n’est pas toujours besoin de grands discours, de gros concepts, ou de mégas théories. Il suffit de savoir compter et, en cas de force majeure, de se munir d’une calculette
(...) Évidemment, c’est en matière de pluralisme que l’outil statistique s’avère le plus immédiatement percutant, e »n s’appuyant parfois sur les bon comptes réalisés par d’autres…
Que ce soit par temps de référendum comme en 2005 (voir ce « Comptage des intervenants à la télé en mai 2005 (“Arrêt sur images”, F5) ») ou par temps d’élection présidentielle comme en 2007 : dans les JT (« Les bons comptes d’ « Arrêt sur images » : Les JT du bipartisme (novembre) »), ou dans « les matinales de la radio (septembre-novembre 2006) ».
Mais par temps calme, la propagande ordinaire suit son cours(...)
les statistiques ne permettent pas seulement de pointer l’absence de pluralisme dans les médias dominants. Avec quelques chiffres, on peut jeter une lumière crue – ou fournir quelques indices – sur d’autres aspects du journalisme dominant.(...)
Ainsi, la hiérarchie de l’information, elle aussi, tient souvent en quelques chiffres qui permettent de comparer(...)
Calculer ? Soit ! Mais ne pas confondre la critique des médias avec la comptabilité boursicoteuse ... Wikio