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Quand l’agriculture paysanne arrive au cœur des quartiers populaires
Article mis en ligne le 22 janvier 2012
dernière modification le 19 janvier 2012

Terminés les paniers bios réservés aux « bobos ». Dans la ville ouvrière de Saint-Étienne, associations de quartier et paysans travaillent ensemble pour livrer des légumes de saison et des produits sains au plus près des quartiers, tout en créant des emplois.

Rencontre avec les membres du projet « de la ferme au quartier », une plateforme d’approvisionnement alimentaire solidaire en circuit court, et une alternative au « low-cost » de la grande distribution. (...)

Dans cette ville ouvrière qui a perdu pratiquement 10 % de sa population en 20 ans, les paniers paysans dans le cadre de l’économie sociale et solidaire se développent depuis 2005. Saint-Étienne compte 11 associations pour le maintien de l’agriculture paysanne (Amap), dans lesquelles les consommateurs s’engagent à acheter la production des paysans à un prix équitable et en payant par avance. « Le projet De la ferme au quartier est complémentaire des Amap, explique Georges. Il se veut créateur d’emplois et touche un plus large public, y compris les couches populaires. »
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Lancer une activité viable économiquement et créatrice d’emplois pérennes a évidemment un coût. C’est pourquoi producteurs et consommateurs participent à parts égales aux frais de fonctionnement de la structure
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Imaginé fin 2009 au sein du portail pour l’accès aux droits sociaux [1], De la ferme au quartier réunit pour l’instant 24 paysans et 150 familles de consommateurs. D’ici à 2013, l’objectif est d’atteindre la taille d’une dizaine d’Amap, soit environ 600 familles pour une trentaine de paysans. « L’enjeu, c’est d’augmenter en nombre d’adhérents si l’on veut embaucher, explique Georges. Et pour que les paysans trouvent leur compte financièrement, il faut aussi élargir le nombre de lieux de distribution. »
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