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Quand la lutte des peuples pauvres rejoint l’écologie
Article mis en ligne le 21 mai 2015
dernière modification le 15 mai 2015

Le livre L’écologisme des pauvres, de Joan Martínez Alier, contrebat l’idée que les pauvres sont bien plus concernés par la défense de leur pouvoir d’achat que par la défense de l’écologie. Quand la survie des peuples les plus pauvres dépend de leur milieu, la lutte pour la vie rejoint celle pour la biodiversité. Un livre à offrir à tous les socialistes sincères, et à tous les hommes de bonne volonté !

Ceci est valable dans notre Occident dit « développé », qui vit depuis plusieurs siècles aux crochets du reste de la planète, et dont l’organisation est largement dominée par l’économie et les échanges monétaires. Dans ce cas, l’écologie, dont les valeurs sont difficiles ou impossibles à chiffrer, peut être considérée comme une espèce de luxe, ou du moins comme un sujet parmi d’autres, par ceux qui regardent tout avec des lunettes d’économistes.

Mais la biosphère est notre substrat universel, alors que l’économie n’est qu’une sorte de mécanique culturelle, qui permet de hiérarchiser les hommes, leurs actions et leurs possessions, sans évaluer la valeur des choses, mais seulement leur coût, deux concepts qu’il est dangereux de confondre.
Le prix de l’infini

Une biosphère habitable a une valeur incommensurable et un prix non chiffrable, et, si nous la perdons, nous perdons tout (...)