
Dans son rapport annuel, l’Organisation internationale du travail (OIT) pointe des salaires au plus bas depuis 2008, ainsi que la persistance des inégalités hommes-femmes.
Avec son rapport annuel sur l’évolution du niveau des salaires dans le monde, l’Organisation internationale du travail (OIT) donne incontestablement du grain à moudre à ceux qui revendiquent des augmentations de salaires, à l’instar des travailleurs qui prévoient de descendre dans la rue sur le sujet à l’appel de la CGT, le 1er décembre, ou même des gilets jaunes qui déplorent la dégringolade de leur pouvoir d’achat. L’OIT constate, d’une part, que la croissance mondiale des salaires est retombée à son plus bas niveau depuis 2008, bien en dessous des niveaux prévalant avant la crise financière mondiale, et, d’autre part, que l’écart des salaires persiste entre les femmes et les hommes. Ce dernier s’établit en moyenne à 20 %.
Selon ce rapport, ce sont les salariés des pays les plus avancés du G20 qui font le plus les frais de la stagnation des rémunérations (...)