
Ces derniers temps, je rêve de licenciements. Je rêve d’une foule dense et déterminée qui prend d’assaut l’Assemblée nationale en une vague joyeuse et bigarrée et qui déclare fermement en enfonçant les portes du temple : « Mesdames, messieurs, merci de prendre vos affaires et de sortir. (...)
Je rêve d’un coup de balai prodigieux qui nettoierait les Écuries d’Augias médiatiques détenues depuis des décennies par les sempiternels médiocres qui ont fini par se croire importants et intéressants à forcer de contempler leur reflet criard dans le miroir à paillettes de leur propre vacuité. Je rêve que l’on déloge les pitres du PAF qui pouffent sans fin à leur propres piques pathétiques tout en se bourrant le pif de poudre à récurer le cerveau disponible.
Je rêve d’un grand licenciement collectif et cathartique de toute cette classe parasite qui s’érige en modèle tout en nous précipitant dans le gouffre de leur propre inconséquence et de leur incommensurable mépris pour ce peuple qu’ils prétendent représenter tout en ricanant de leur imposture. (...)