
Trois cent migrants ont entamé une grève de la faim dans les villes d’Athènes et de Thessalonique depuis le 25 janvier 2011. Ce mouvement est parti de Crête autour de l’Appel des migrants (voir ci-dessous) face à l’absence totale de processus de régularisation depuis l’année 2006. Ils revendiquent la « légalisation de tous les migrants » et leur pleine reconnaissance au sein de la société grecque.
Cette grève se situe dans le cadre de l’attaque néo-libérale menée par le gouvernement grec, à l’instar des autres gouvernements européens, qui aboutit à la déstructuration du travail et de tous les acquis sociaux. Dans ce contexte, les conditions socio-économiques dramatiques que vit l’ensemble de la population grecque, aggravées par les mesures récentes du FMI, favorisent la montée du racisme et de la xénophobie, faisant des migrants les boucs émissaires de l’insécurité sociale et du chômage(...)
Nous assurons de notre solidarité et de notre soutien militant ces trois cents migrants qui entament leur vingt-deuxième jour de grève de la faim à l’heure où nous écrivons et nous appelons tous les partis, syndicats, associations et militants individuels
– à se joindre à cet appel en ajoutant leur signature
– à envoyer des messages de soutien en se rendant sur leur site
– à venir au rassemblement mardi 22 février à 17h30, place Edouard Herriot, métro assemblée nationale (...)