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Refus par le Premier ministre d’un RSA jeune : "Ils sont particulièrement frappés par la crise, c’est très surprenant", réagit le président de la Fondation Abbé Pierre
Article mis en ligne le 13 octobre 2020

Le Premier ministre Jean Castex doit annoncer samedi des mesures pour venir en aide aux plus défavorisés très touchés par les conséquences économiques de l’épidémie de coronavirus. Matignon réfléchit à faire des efforts sur les aides aux logements ou à l’insertion.

Pour autant, pas question d’augmenter les minima sociaux, comme le Revenu de solidarité active (RSA) ou de créer un revenu minimum pour les personnes de moins de 25 ans qui n’y ont pas droit et que de nombreuses associations réclament. Sur franceinfo lundi 12 octobre, Christophe Robert, président de la Fondation Abbé Pierre a accueilli ce refus avec "beaucoup d’inquiétude", il y a pour lui actuellement, "des trous dans la protection sociale" à combler.

Jean Castex a écarté l’idée d’une revalorisation du RSA et de la création d’un revenu minimum pour les moins de 25 ans. Pour Christophe Robert, "les propos du Premier ministre résonnent durement". (...)

Ce refus n’a pas de sens pour le président de la Fondation Abbé Pierre, surtout "dans la situation que nous connaissons aujourd’hui", avec la crise sanitaire. "On sait que les jeunes sont particulièrement frappés par la crise. C’est très surprenant !", s’est-il étonné.
Face à ces demandes de création d’un RSA jeune, le gouvernement rétorque qu’il préfère mettre l’accent sur des dispositifs visant à insérer les jeunes professionnellement.
(...)

De plus, Christophe Robert redoute que de nombreux jeunes, dont les familles sont aussi touchées par la crise économique liée à la pandémie, ne se rajoutent à ceux qui sont en rupture familiale : "Mais on ressort un argument idéologique en disant ’Nous, ce qu’on veut, c’est de ne pas les faire entrer dans la vie adulte par l’assistanat’. Non, mais là, on parle d’aider à survivre, à vivre convenablement". (...)