
Le vœu adopté par la municipalité parisienne dont nous venons de prendre connaissance sur les mineurs isolés étrangers (voeu 121 G bis) est une caricature de langue de bois officielle. On y évoque «
la concertation engagée », « la réflexion en cours » , les « avancées déjà réalisées » (...)
Dans le Réseau éducation sans frontières, nous connaissons des jeunes qui dorment dans la rue, qui, en dehors des écoles, manquent de nourriture, de soin, de tout.
Faut-il répéter que ce n’est pas admissible ? Que c’est urgent, à l’approche des jours froids ? Que l’horizon du premier trimestre 2015, quand bien même il serait tenu, signifie des mois de dureté et de souffrances ?
Dans ce texte, l’effort financier de la Ville et l’accroissement du nombre de jeunes sont également évoqués. Nous rappelons que nous connaissons dix jeunes dans tel arrondissement, quinze là... est-ce hors de portée de Paris, métropole mondiale, que de les mettre à l’abri ? (...)